Terres agricoles des Muchaux : Construisons un projet alternatif !
Vers l’écopôle alimentaire de l’Arc Nord ?
Depuis plusieurs mois, l’association Le Collectif – tous acteurs de notre ville travaille à un “autre projet” sur les terres agricoles des Muchaux. Cette alternative à l’urbanisation des terres agricoles prend du relief avec la réserve de l’Enquête Publique et les dernières déclarations au début de l’été de MM. Daubresse (sénateur, ex-maire de Lambersart, porteur du projet d’urbanisation, annonçant vouloir ouvrir la porte à un référendum) et Henno (sénateur, ex-maire de Saint-André souhaitant convertir les terres agricoles en “parc”…).
Nous décidons de présenter nos premières pistes d’un autre projet aux Muchaux. L’alternative que nous présentons ici est résolument engagée et audacieuse ; elle participe à l’émergence d’un nouveau modèle agricole, plus durable, mieux intégré à son environnement (urbain et naturel) et favorisant le lien social. À l’heure où le GIEC s’alarme de la sécurité alimentaire, ce projet veut participer à augmenter l’autonomie de notre métropole en matière d’alimentation.
Ce projet a été dévoilé dans Médiacités Les Muchaux, le poumon vert lillois qui va échapper à la bétonisation, 30 août 2019
mediacites.fr/lille/enquete-lille/2019/08/30/les-muchaux-le-poumon-vert-lillois-qui-va-echapper-a-la-betonisation/
→ Le projet à télécharger Terres agricoles des Muchaux : Construisons l’écopôle alimentaire de l’Arc Nord (PDF, 14 pages)
Le projet en bref :
- Un préalable : un autre projet aux Muchaux doit avant tout s’appuyer sur les propres ressources du territoire :
- ressources humaines (habitants, associations, agriculteurs, entreprises…), et
- ressources naturelles (terres fertiles, zones humides, becque du Corbeau, faune…).
- Axe 1 : L’enjeu clé est la transition progressive de l’agriculture selon les principes de l’agroécologie :
- développer une production agricole maraîchère bio respectant les milieux naturels qui s’inscrit dans la filière des circuits courts économiques et solidaires.
- Axe 2 : Le siège du projet et des activités de l’écopôle alimentaire peut s’implanter dans l’ex-site “à la Quintinie” :
- siège des associations porteuses et accueil du public
- vente directe, transformation de produits agricoles, animation en lien avec l’environnement (articulé à la futur Ferme pédagogique) et formation à l’agroécologie.
- Axe 3 : le projet d’écopôle s’inscrit pleinement dans le tissu d’activité à proximité en valorisant notamment les liens avec :
- les circuits de distribution de produits agricoles de proximité (Panier Vert ; Talents de Fermes, Le Court Circuit au Zeppelin…)
- l’action sociale ou l’EPSM pour créer des parcours de réinsertion en contact avec l’activité agricole.
- Axe 4 : L’écopôle doit également être un levier pour l’écomobilité puisqu’il se situe à l’entrée d’une Zone à Faible Émission (ZFE) :
- création d’une aire de covoiturage et d’une voie express vélo (via les emprises de l’ancien projet de pénétrante nord-ouest)
- réflexion sur l’implantation d’un site logistique métropolitain dédié aux circuits courts alimentaires et groupements d’achats solidaires.
- Une méthode : par du dialogue territorial, de la diversité des visions et des besoins des acteurs, peuvent naître des solutions originales, efficaces et pérennes :
- le CAUE peut être mobilisé pour accompagner ce projet de développement territorial respectueux de l’identité du secteur au service de l’autonomie alimentaire de la métropole, répondant aux enjeux de transition écologique et solidaire
Ouvrons le débat !
et dessinons collectivement
une grande ambition pour nos terres agricoles